Levy Eldouri, candidat à l'élection au poste de Gouverneur du Mazambala, nous reçoit aujourd'hui pour un entretien exclusif.
Gueye Mrer : Monsieur Eldouri bonjour et merci de nous accueillir chez vous pour cette interview.
Levy Eldouri : C'est toujours avec plaisir que j'accorde des entretiens à mes amis de la presse.
G.M. : Vous êtes candidat au poste de Gouverneur du Mazambala. Avant d'aborder des questions de fond quant à votre programme, pourriez-vous vous présenter pour nos lecteurs.
L.E. : Avant toute chose je tiens à dire que je suis heureux d'être de retour au Mazambala. Mon père N'Gassi Eldouri fut un opposant de la première heure d'Achille Moganda. La dictature de Moganda n'était pas tendre avec les démocrates et c'est en plein dans mon adolescence en pleine nuit que j'ai dû quitter le pays la police à mes trousses. Ça n'a pas toujours été simple de vivre à l'étranger mais ça m'a permis de suivre des études dans les plus brillantes université et de découvrir un monde dont je n'aurai même pas soupçonne l'existence en étant resté au pays. Récemment j'ai soufflé mes quarante bougie en ayant une double satisfaction, celle d'avoir une magnifique famille et celle d'être rentrée dans mon pays.
G.M. : L’élection approche à grands pas et nous n'avons toujours pas la moindre trace de programme de votre part, pourriez-vous nous indiquer quelles sont les mesures et réformes que vous préconisez ?
L.E. : Un programme à l'heure actuelle n'aurait aucun sens pour moi. L'immense majorité de la population souhaite avoir assez à manger dans la marmite le soir et voir rétablir la sécurité, c'est les deux choses qui me paraissent prioritaire sur tout le reste. Quand cela sera fait et ça prendra du temps, j'aurai plusieurs idées à soumettre au peuple comme verser une prime d'installation aux migrants, demander la création d'un pôle "Mazambala" à l'université, trouver un hymne provincial, etc... mais nous n'en sommes pas là, l'urgence c'est la sécurité et le repas et pour cela il faudra que nous travaillons ensemble, tous ensemble.
G.M. : Et bien voilà qui devrait répondre aux interrogations quant à votre programme politique. Monsieur Eldouri, je vous remercie pour ce chaleureux accueil au nom de toute la rédaction de la Tribune Mazambalaise. Un mot pour la fin ?
L.E. : Bonne chance au vainqueur et vive le Mazambala !