Manifestation contre la politique nationale

Le Parti monarchique organise une manifestation - dans les rues de Sorlop menée par Wladyslaw Korzeski et dans les rues de Tétaou menée par Paul Hisson - afin de dénoncer la politique du gouvernement et l’irresponsabilité de la majorité des députés. Tout les sujets de son Altesse sont invités à nous rejoindre.

NON, NON, NON A L’ANARCHIE !
OUI, OUI, OUI A LA MONARCHIE !
NON, NON, NON A LA REPUBLIQUE !
OUI, OUI, OUI A L’ARISTOCRATIE !
NON, NON, NON A L’ANARCHIE !
OUI, OUI, OUI A LA MONARCHIE !
NON, NON, NON A LA REPUBLIQUE !
OUI, OUI, OUI A L’ARISTOCRATIE !

LE POUVOIR AU PRINCE !
LE POUVOIR AU PRINCE !
LE POUVOIR AU PRINCE !
LE POUVOIR AU PRINCE !

DEPUTES, ASSASSINS DE LA MONARCHIE !
DEPUTES, ASSASSINS DE LA MONARCHIE !
DEPUTES, ASSASSINS DE LA MONARCHIE !
DEPUTES, ASSASSINS DE LA MONARCHIE !

JAGELLON REVIENT !
JAGELLON REVIENT !
JAGELLON REVIENT !
JAGELLON REVIENT !

En raison de l’annonce de la manifestation monarchique et le défilement des manifestants, le Comité de l’Intérieur avait évidemment pris la précaution de les encadrer par les forces de l’ordre. Une centaine d’hommes de la DGRF-PP avaient été envoyés pour assurer le bon déroulement des contestataires. Le Ministre avait été clair : aucun débordement ne serait toléré. Il ne voulait aucune violence, aucune provocation et aucune intimidation comme il ne pouvait pas permettre des débordements de la part des monarchiques. Leurs slogans atterrants suffisaient déjà à répandre une odeur désagréable pour le Ministre. Tod restait persuadé que Paul était à l’origine de cette tentative de déstabilisation ; le premier visé était lui-même. En effet, si quelque chose se passait mal, tout le monde se tournerait en premier lieu vers Tod, puis vers Julio qui dirigeait le gouvernement. Impossible de tolérer cela. Mais comment discréditer Paul qui ne l’était pas vraiment… crédible. Il faisait un piètre politicien et n’était qu’un faire-valoir de Korzeski. Ce dernier cherchait à exploiter tout les failles du pouvoir.

Tod avait clairement indiqué qu’il voulait être informé quart d’heure par quart d’heure de l’évolution de cette manifestation. Il espérait que la police princière serait faire face à de quelconques violences. Tod se demandait s’il devait contacter Julio ou même le Prince pour les tenir informer de la situation. Il prit le parti de rester pour le moment silencieux ; le gouvernement devait rester concentrer sur ses travaux qui demandaient beaucoup d’énergie.

LA POLICE AVEC NOUS
LA POLICE AVEC NOUS
LA POLICE AVEC NOUS
LA POLICE AVEC NOUS

LE POUVOIR AU PRINCE
LE POUVOIR AU PRINCE
LE POUVOIR AU PRINCE
LE POUVOIR AU PRINCE

SUJET FANTISPAIS
SOIS FIER DE SERVIR
TON PRINCE, TON SEIGNEUR
NE LE RENIE JAMAIS
AIDE-LE A BATIR
UN MONDE BIEN MEILLEUR

LE POUVOIR AU PRINCE
LE POUVOIR AU PRINCE
LE POUVOIR AU PRINCE
LE POUVOIR AU PRINCE

DEMISSION ! DEMISSION ! DEMISSION !
LE POUVOIR AU PRINCE
DEMISSION ! DEMISSION ! DEMISSION !
LE POUVOIR AU PRINCE

La manifestation des monarchiques semblait s'essouffler. De plus, le nombre de manifestants paraissait assez faible et l'impact de ce mouvement d'humeur n'aurait probablement que peu de répercussion. Tod s'en réjouissait. Les choses se déroulaient relativement bien, la situation était sous contrôle. Néanmoins, son inquiétude de voir perdurer cette grogne dans le temps le perturbait. Il savait Paul suffisamment obstiné pour entretenir ce climat désagréable. Le silence de Clara Meyer n'aidait pas à le rassurer : y avait-il toujours un chef à la DGRF ? Tod se garda bien d'exprimer ses inquiétudes publiquement pour ne pas montrer ses peurs.
De toute manière, d'après ce qu'il savait (ou croyait savoir), le PM allait refaire parler de lui, mais au Parlement - sans doute en proposant des lois totalement inadaptées à la démocratie, sous formes de provocations. Mais Tod préférait encore ça. Cela permettait de garder Korzeski et les siens sous contrôle.